Ma vie n'est pas des plus fascinantes : mariée, maman, avec un job plutôt intéressant.
Du grand classique !
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.... Bonne lecture !


jeudi 3 mai 2012

la boîte à couture

Le week-end dernier, je vais pour mettre un débardeur et constate que la couture sur le côté est décousue. Mon loulou dort. Je profite de l'occasion pour la réparer.
Alors que j'étais en train de coudre tant bien que mal - je suis loin d'être douée en couture - un souvenir me revient comme boomerang. Je me revois enfant devant la boîte à couture de ma mère...

Lorsque ma mère s'installait pour coudre, je m'asseyais à côté d'elle et j'adorais ce moment. Non pas, parce que je pouvais passer un moment avec elle. Non. Ce que j'aimais par dessus tout c'était ce que renfermait sa boîte à couture et tous ses mystères. En fait il y avait 2 grosses boîtes en ferraille : l'une contenait les aiguilles, les épingles à nourrices, les dés à coudre, les boutons... l'autre les bobines de fil. Ces boîtes avait quelque chose d'attrayant et je pouvais m'amuser de longs moments avec.

J'aimais plonger ma main dans la 1ère et en ressortir une poignée de boutons. Aucun n'étaient pareils. De formes, de tailles et de couleurs différentes : des gros, des petits, à pression, en imitation bois, en plastique, marron, noir, blanc, bleu, jaune, rouge, etc. Chacun avait une histoire, et se rapportait à un vêtement. Je cherchais à découvrir à quel habit ils appartenaient. Je me revois les étaler devant moi et les scruter un à un afin de deviner sur quel vêtement ils allaient. Peut-être que parfois j'étais loin du compte mais qu'importe... ça m'amusait...

Il y avait aussi les aiguilles et épingles à nourrice. Mes doigts surtout se souviennent d'elles ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis piquée avec. J'adorais m'essayer à coudre. J'humidifiais encore et encore un fil qui traînait par là. Je tentais de le passer dans le trou de l'aiguille. Quand enfin je réussissais, j'essayais de coudre un pauvre bout de tissu trouvé dans la boîte. Et ça m'amusait...

Ce que j'adorais c'était les dés à coudre. Je ne sais plus combien ils étaient, mais assez pour en mettre un à chaque doigt. Comme en plus ils étaient de taille différente, je pouvais les positionner sur mes 10 doigts. J'aimais refermer mes doigts couverts de ces drôles de chapeaux et entendre le tintement que cela faisait. Les sensations étaient curieuses et j'essayais de n'en perdre aucun. Parfois même j'allais taquiner ma soeur avec. Edward aux mains d'argent n'était pas encore sorti au cinéma, mais cela y ressemblait ! Du haut de mes 5 ans j'étais déjà visionnaire !

Le jeu continuait avec les bobines de fil. La 2nde boîte en regorgait. J'étais émerveillée par la multitude des couleurs. Elles y étaient toutes déclinées. Un vrai nuancier. J'étais étonnée par le nombre de nuances de bleu par exemple qui pouvaient exister ! Bleu marine, bleu clair, bleu ciel, bleu turquoise, bleu électrique, bleu opale, cyan... et j'en passe. Je m'amusais à les ranger du plus foncé au plus clair tel un arc-en-ciel... Toutes ces teintes scintillaient. Je me revois les yeux pétillants de joie devant ces jeux de couleurs.

Puis j'ai grandi. Mes jeux ont changé, et ces deux boîtes à merveilles ont perdu de leur attrait, au point de les oublier... Jusqu'à aujourd'hui. Quand je regarde ma petite boîte à couture, et ses 3 bobines de fil qui se courent derrière, je me dis qu'il est bien loin de temps où une boîte à couture pouvait m'amuser, m'émerveiller, et me révéler tous ses mystères...

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